mardi 29 juin 2010

Chapitre 13, versets 34 et 35

Lamentation de Jésus sur Jérusalem

Evoquant Jérusalem, Jésus ne peut s’empêcher d’exprimer publiquement la tristesse qui L’étreint au sujet de la capitale juive, objet de la part de Dieu de tant d’attentions et de prophéties. Embrassant l’histoire de la ville sainte dans sa globalité, c’est en trois temps que Jésus déclinera les causes de la tristesse qu’Il ressent, reflet de celle de Son Père :

1er temps : le passé

Jérusalem, dans le passé, s’est montré comme la ville rebelle, hostile à Dieu, hostilité qu’elle a démontré en mettant systématiquement à mort tous ceux que, dans Son amour, Dieu envoyait vers elle pour l’exhorter à revenir à Lui. Après avoir tué les envoyés de Dieu, Jérusalem mettra le comble à son crime en mettant à mort Son Fils, aboutissement logique d’une seule et même conduite séculaire : cf Mat 21,33 à 41.

2ème temps : le présent

Pour le présent, Jésus souligne la souffrance qui est celle de Dieu, auquel Il n’hésite pas de s’identifier, face à la stérilité des efforts déployés pour placer ses habitants sous sa protection, comme une poule le ferait avec ses poussins face à un danger imminent. Jésus le souligne : l’échec de Dieu, dans Ses desseins pour Jérusalem ne tient qu’à une seule chose : la mauvaise volonté de ses habitants.

Bien que plein de grâce et de patience envers les hommes, Jésus souligne que Dieu, malgré toute la puissance qu’Il possède, n’a pas le pouvoir de contraindre quelqu’un à se soumettre à Ses vues pour lui, s’il le refuse. Ce n’est qu’à nous-mêmes que nous devons nous en prendre si les grands desseins de Dieu pour nous, pleins de paix, de sécurité et d’espérance, avortent.

3ème temps : le futur

Pour le futur, l’échec de Dieu va se traduire par la ruine et l’abandon complets de la capitale juive. Il ne faudra pas plus d’une génération pour que la prophétie de Jésus sur Jérusalem se réalise par Titus, l’empereur romain. Toutefois, parce que le dessein de Dieu, bien que maintes fois ajourné, ne peut complètement échoué, Jésus laisse entrevoir, par une petite ouverture, par quelle issue se produira le salut final de la ville. Comme pour chacun de nous, le salut de Jérusalem est lié à un seul moment : celui où, du fond de sa misère, elle se mettra à crier à Dieu en accueillant celui qu’Il lui a envoyé dans ce but : Jésus.

Béni soit Dieu pour ce moment où j’ai reçu dans ma vie le Christ pour ce qu’Il est : l’envoyé de Dieu !

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