samedi 19 juin 2010

Chapitre 12, versets 54 à 59

Le bon sens préside à la foi

En conclusion de tout l’enseignement qu’Il vient de donner, Jésus termine en lançant à Ses auditeurs un appel au bon sens. En effet, si la foi est davantage du ressort du cœur que de la raison, elle n’exclut en rien le bon sens. Au contraire, montre ici Jésus, c’est par le bon sens que le cœur éclairé est stimulé à croire. Aussi Jésus appelle-t-Il Ses auditeurs à l’exercer ici dans deux directions :

1. la 1ère touche au domaine du discernement des temps dans lesquels Ses auditeurs vivent. Jésus s’étonne du fait que, malgré le fait que le bon sens ne manque pas chez Ses interlocuteurs pour déduire de la simple observation des éléments naturels des conclusions qui soient justes, ils soient incapables d’en faire autant sur le plan spirituel. La contradiction que relève Jésus est visible partout. Alors que le monde s’indigne de notre consécration pour Jésus, consécration qui nous amène à de multiples renoncements (carrière, matérialisme, loisirs…), il ne trouve rien à redire au fait que pour un plaisir passager ou une couronne périssable, des milliers soient prêts à sacrifier famille, avenir ou santé. C’est le parti pris, et non le bon sens naturel, qui est l’obstacle majeur à la foi !

2. le second touche à l’opportunité donnée dans le présent à la réconciliation avec Dieu. Là encore, Jésus fait appel au bon sens de Ses auditeurs. En route avec son adversaire vers le tribunal où siège le juge qui prononcera la sentence, qui, demande Jésus, n’aurait pas l’intelligence de chercher à s’arranger avec lui tant qu’il en est temps. Or, curieusement, les hommes du temps de Jésus, comme du nôtre, se montrent incapables d’user dans les affaires spirituelles de ce bon sens commun dont ils usent de manière permanente dans les affaires naturelles.

Ce qui nous condamnera d’abord, montre Jésus, ce n’est pas Dieu, mais nos propres contradictions. La capacité de croire est à la portée de tous. Ce qui pèche n’est pas le manque de bon sens, mais une seule chose : la mauvaise disposition des cœurs due à la rébellion des hommes contre Dieu, chevillée au plus profond de leur être !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire