vendredi 2 juillet 2010

Chapitre 14, versets 12 à 14

Parole à l’hôte du repas

Après les invités aux repas, c’est vers Son hôte que Jésus se tourne, non pour le reprendre au sujet de Son initiative, mais pour l’inciter à faire mieux encore que ce qu’il venait de faire en invitant pour le repas Jésus et ses propres amis. Est-il possible de faire mieux qu’avoir Jésus à sa table ? D’une certaine manière, oui, répond Celui-ci. En invitant Jésus et ses propres amis, le pharisien, certes, fait une œuvre bonne. Mais c’est une œuvre pour laquelle il est fort possible qu’il soit rapidement gratifié. En effet, toutes les personnes présentes à la table avaient, Jésus y compris, les moyens de rendre à leur hôte ce qu’elles avaient reçu de lui. Si le don fait à autrui est toujours une œuvre bonne, il y a pour chacun de nous possibilité de le transformer en œuvre excellente récompensée dans les cieux. Il suffit pour cela, dit Jésus, d’une seule chose : que le don, quel qu’il soit, bénéficie à des personnes dont on sait d’avance qu’elles ne pourront le rendre. Comme il en est pour le royaume de Dieu (Jésus le montrera plus loin : v 21 à 24), les invités de notre table sont alors, non nos amis et nos égaux, mais les heureux élus de l’amour.

Notons ici la place première que Jésus donne, comme bénéficiares typiques de la grâce, aux pauvres et à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont invalides ou souffrent d’un handicap. Les pauvres, a dit Jésus, sont tous au milieu de nous comme des occasions qui nous sont offertes de faire le bien : Marc 14,7. Que Dieu élargisse notre cœur pour que, en Son nom, dans Son amour, nous soyons, pour les plus nécessiteux parmi nous, une signe de l’amour de Dieu !

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