jeudi 20 mai 2010

Chapitre 12, versets 8 à 12


Conséquences de notre position envers Christ dans ce monde :

Mise à part l’opinion que Ses contemporains avaient de Lui, ou la crainte que le fait de Le suivre pouvait susciter, Jésus élève ici le débat engagé autour de Sa personne un cran plus haut. S’Il est ce qu’Il dit être, les considérations qu’Il a abordées sont, certes, importantes, mais elles restent secondaires face aux enjeux et aux conséquences qu’auront les positions prises par les individus à Son égard. A ce sujet, trois cas de figure représentant trois aspects d’une prise de position et leurs conséquences sont ici évoqués par Jésus :

1er cas de figure : celui de la prise de position ouverte et publique que chacun prend à Son égard. Sans le dire ouvertement, Jésus montre qu’il n’y a que deux possibilités de positions à Son égard dans ce monde. Soit l’on confesse et reconnaît publiquement qu’Il est le Messie promis et annoncé par les Ecritures, soit l’on s’y refuse, ce qui équivaut à un reniement. Face à l’absolu de ce qu’affirme être Jésus, la neutralité ou une position modérée sont impossibles. On ne peut se situer que d’un côté ou de l’autre.

A cause de ce qu’Il affirme être, Jésus souligne avec force le fait que la position publique que nous prenons maintenant à Son égard aura des répercussions décisives sur le plan éternel pour nous. L’attitude du Christ dans l’éternité et devant les anges s’alignera à notre égard à celle qui aura été la nôtre à Son égard dans ce monde devant les hommes. Si nous L’avons confessé publiquement comme l’Envoyé de Dieu pour nous, Il confessera devant les anges nous connaître comme l’un des Siens. Le cas inverse se produira pour une prise de position inverse de notre part ! Quelle grâce de savoir que, de Ta bouche, sortira un témoignage en faveur de notre nom !

2ème cas de figure : celui du champ dans lequel s’applique le pardon que Dieu offre. Ce champ est celui de toutes les paroles et blasphèmes qui auront pu être dit contre Jésus. Par contre, le pardon est inefficace pour couvrir le blasphème qui, semblable à celui des pharisiens, sera le résultat, malgré les preuves évidentes de la divinité de Jésus, du refus de recevoir le témoignage que l’Esprit aura attesté de manière irréfutable à Son sujet : cf Luc 11,14-15. Il n’y a aucun salut, ni aucune grâce efficace pour celui qui s’entête dans sa malhonnêteté.

3ème cas de figure : le cas de ceux qui doivent comparaître devant des tribunaux à cause du témoignage qu’ils rendent à Jésus. Le Seigneur veut ici les rassurer : ils n’ont pas à s’inquiéter sur la manière avec laquelle ils devront faire face à leurs juges. Le Saint-Esprit sera au moment voulu leur Avocat. Il leur donnera au moment même les paroles de vérité et le courage dont ils auront besoin pour faire face à leurs accusateurs. Une vérité maintes fois démontrée dans l’histoire… Un exemple : Polycarpe

Que le Dieu de toute grâce soit loué pour l’espérance qui s’attache à Son appel et à la confession de Son nom dans ce monde !

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