mardi 25 mai 2010

Chapitre 12, versets 13 et 14

Demande hors-sujet :

Alors que Jésus traitait dans Ses paroles des questions les plus élevées et cruciales qui soient au sujet du devenir éternel des âmes qui se trouvaient devant Lui, quelqu’un, un anonyme parmi tous ceux qui étaient là, voulut ramener le discours de Jésus aux considérations matérielles les plus basses qui soient : des questions d’argent. Cette distance entre le sujet traité par Jésus et celui qui fait l’objet de la préoccupation de cet homme peut nous paraître choquante. Elle est cependant le témoignage d’une réalité qui, trop souvent, se rencontre malheureusement, non seulement dans le monde, mais encore parmi nous, le cercle de ceux qui professent être enfants de Dieu.

S’il est vrai que, comme le dit Paul, notre combat, le vrai combat de l’enfant de Dieu, n’est pas un combat contre la chair et le sang, mais contre les puissances de ténèbres qui régissent et contrôlent le monde qui l’entoure : Ephés 6,12, il apparaît aussi que peu d’entre nous, à cause des basses préoccupations qui les habitent, sont en mesure d’entrer dans la véritable dimension de ce combat. De nombreux préjudices sont la conséquence de l’entrée du péché dans le monde. Nul doute cependant que l’un de ceux qui soit les plus marquants est ce renversement intérieur de l’ordre initial qui a fait que, de centré sur Dieu qu’il était à l’origine, l’homme est devenu centré sur lui-même, préoccupé d’abord par les intérêts et les questions qui touchent à son petit univers étroit, borné et matériel.

Invité par l’homme à y légiférer, Jésus s’y refusera. Non ! Jésus n’est pas venu pour être l’arbitre de nos conflits mesquins et matériels. Non pas qu’Il soit incapable de s’y intéresser ou de les prendre en compte. Nous connaissant, Il sait à quel point des questions du type de celles posées par l’anonyme peuvent pourrir nos vies. Jésus sait seulement que pour que ce type de questions se résolvent, il faut que celles qui les précèdent en ordre d’importance, les questions spirituelles, soient d’abord traitées. Ce n’est en effet que lorsque chacun aura retrouvé sa juste place devant Dieu qu’il sera en mesure d’occuper sa juste place dans sa relation avec les autres. Ce n’est que lorsque les préoccupations d’ordre prioritaire seront traitées comme elles se doivent que celles liées aux aspects secondaires de nos vies trouveront leur dénouement.

Que Dieu nous aide à traiter les priorités de nos vies dans le bon ordre ! C’est ici le plus sûr moyen, non forcément de tout solutionner, mais d’être en paix face aux injustices que la vie peut mettre sur notre chemin !

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