C’est par un décret de César Auguste, l’empereur romain, que furent mis en mouvement les éléments par lesquels la prophétie de Michée sur le lieu où devait naître le Christ s’accomplirait. Ce témoignage de l’Ecriture, quant à l’utilisation de Dieu du monarque païen le plus puissant de l’heure en vue de l’accomplissement de Son dessein est un puissant encouragement à la foi. Il manifeste, mieux que mille explication, la réalité de sa souveraineté et le repos dans lequel peuvent vivre les saints dans l’attente de la réalisation de sa volonté. Dieu, jamais, nulle part, n’a besoin de l’aide de l’homme, de son coup de pouce, pour que, au moment voulu, l’œuvre de Dieu se réalise. Il est le Maître absolu des temps et des circonstances !
Pour que les générations futures puissent bien repérer l’époque où eut lieu l’événement, Luc, dans son souci d’exactitude, précise, en plus de la mention de César, sous le règne de quel gouverneur syrien la naissance se déroula. Sous la contrainte donc d’un empereur païen, dans le cadre d’un dessein politique relevant peut-être de la vanité ou de l’orgueil, Dieu oblige Joseph et Marie, sans doute récemment mariés, à entreprendre, à un moment qu’il n’aurait pas choisi, un exil pour être au moment voulu au lieu où, des siècles plus tôt, Dieu avait prédit que la mère du Messie devait être pour sa naissance. Les coïncidences de Dieu ne relèvent jamais du hasard : elles sont toutes le fruit de l’agencement minuté de Ses desseins.
Notons une fois de plus enfin l’austérité et la simplicité du lieu où se produira la naissance de l’être le plus grand qui ait foulé notre terre. Ce lieu, non choisi au hasard, mais décidé par Dieu, témoigne à lui seul de bien des réalités mises en valeur par la suite dans la vie de l’homme Jésus :
- la volonté de Dieu de faire partie du peuple, d’être au milieu des plus pauvres et des plus petits
- l’idée que ce n’est pas du sérail des grands que sortent ceux qui, selon Dieu, seront des grands dans leur parcours ici-bas.
Les circonstances de la naissance de Jésus ont un objet : nous amener à considérer l’histoire et la vie sous l’angle de dieu. Cet angle est le seul qui soit objectif car, de César, de sa puissance et de ses palais, il ne reste rien aujourd’hui. Par contre, plus que jamais, l’influence du Christ né dans l’anonymat et la pauvreté, ne cesse de grandir dans le monde… jusqu’à un jour remplir toute la terre et l’univers !
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