Visite de Marie à Elisabeth
Ayant appris par l’ange que, de manière miraculeuse, Elisabeth, comme elle, attendait un enfant, Marie, en hâte, décida de se rendre chez elle. Chacun de nous, lorsqu’il est travaillé, interpellé, engagé par le Seigneur sur une question précise, vitale, importante, éprouve le besoin de rencontrer ceux qui, comme lui, se trouvent impliqués dans les mêmes préoccupations. L’œuvre de Dieu, lorsqu’elle se met en route, ne comporte que rarement un seul élément. Souvent, au contraire, elle se trouve faite de diverses parties qui, tel un puzzle, s’ajoutent et se complètent pour constituer un ensemble. Ce sont ces éléments épars, mais préparés, que Dieu unit et qu’Il fait se rencontrer pour que l’œuvre qu’Il initie puisse petit à petit se mettre en place.
Immédiatement, sans que Marie ou Elisabeth ne fassent rien, dès leur rencontre, les éléments divins dont chacune d’entre elles est porteuse, se reconnaissent. Ce qui enclenche la dynamique de l’œuvre de Dieu n’est pas dans ce que sont les hommes en eux-mêmes, mais en Christ. C’est l’Eternel qui, par Son Esprit et Sa volonté nous rapprochent de telle manière que, bien qu’éloignés et inconnus des uns et des autres, nous nous trouvions tout à coup unis et associés dans la même œuvre. C’est ce qui se produisit ici entre les deux femmes qui, bien que parentes, se retrouvent fusionnées, sur le plan spirituel, en vue du même dessein.
La marque de la primauté du spirituel dans l’échange entre Marie et Elisabeth est manifeste. Alors que c’est Elisabeth l’aînée, c’est elle qui se dit honorée par la visite de celle qui, objet d'un même miracle, n'est encore qu'une jeune fille. Alors qu’elle est enceinte de Jean, Elisabeth sent l’enfant qu'elle porte tressaillir et se réjouir de ce premier contact avec Celui, à peine formé, qu’Il reconnaît déjà comme ce plus grand dont, plus tard, il se vouera à préparer le chemin. Oui ! Lorsque c’est Dieu qui met en place une œuvre, nul n’est besoin aux hommes d’en forcer la mise en place. Il est aussi Celui qui arrange les choses de telle manière que, sans rien dire, chacun automatiquement se trouve au bon endroit et dans la bonne posture.
Que Dieu nous donne l’humilité à la fois de Marie et d’Elisabeth de manière à ce que, dépouillés de nous-mêmes, ce soit par Dieu que les uns comme les autres trouvent leur place en Lui et dans Son œuvre !
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