Naissance de Jean-Baptiste :
Initiée par Dieu, la naissance de Jean fut inévitablement un moment marqué par le sceau de la joie et de l’inhabituel :
1. Joie d’abord pour Elisabeth, la mère de Jean qui, jusque là, portait la marque dépréciante de la stérilité. En ce jour, comme déjà souligné plus haut, ce ne fut pas seulement un jalon important de l’œuvre de Dieu qui fut posé, mais aussi, pour celle qui en était le canal, le moment où l’opprobre de toute une vie était ôté. Les voisins et la parenté d’Elisabeth ne s’y trompèrent pas et si, dans le passé, ils contribuèrent peut-être, parfois de manière non dite ou maladroite, à alourdir le fardeau de sa peine, en ce jour, ils surent se mettre au diapason de la gloire de Dieu, en partageant la joie de celle qui, manifestement, portait, par le don inespéré d’un fils, la marque du sceau de la bénédiction de Dieu.
Savons-nous reconnaître de la bénédictiopn de Dieu quand elle arrive dans la vie d'autrui, et nous réjouir avec ceux qui en sont les objets ? Ou sommes-nous si ancrés dans l'opinion que nous nous sommes faits d'eux que nous restons froids et indifférents à l'égard de la grâce ?
Savons-nous reconnaître de la bénédictiopn de Dieu quand elle arrive dans la vie d'autrui, et nous réjouir avec ceux qui en sont les objets ? Ou sommes-nous si ancrés dans l'opinion que nous nous sommes faits d'eux que nous restons froids et indifférents à l'égard de la grâce ?
2. Originalité par le fait que, dans le choix décidé des parents quant au nom à donner à l’enfant, la coutume n’est pas suivie. C’est par un prénom inédit, celui que l’ange a donné, que, d’un commun accord, Zacharie et Elisabeth choisissent d’appeler l’enfant : Jean. Originalité encore par le fait qu’en ce jour, toujours selon la parole de l’ange, est mis fin au mutisme imposé de Zacharie, suite à son incrédulité lors de sa rencontre avec l’envoyé céleste dans le temple. Mutisme aussitôt remplacé par un cantique de louange et de prophétie.
Marquée du sceau de Dieu, les événements liés à la venue de Jean ne manquent pas d’alimenter les conversations dans la région où ils se produisent. Quoi qu’il en soit, il est impossible que l’œuvre de Dieu, à cause des marques par lesquelles elle se distingue, passe inaperçue dans le monde. Qu’il en soit ainsi aussi là où nous sommes, par et au travers des miracles que la grâce accomplit dans nos vies !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire