mardi 19 janvier 2010

Chapitre 7, versets 11 à 17

Le jeune homme de Naïn


Si Jésus a pu étonner et rendre admiratives, au retour de leur visite, les personnes envoyées par le centurion au sujet de son serviteur, combien plus en sera-t-il dans la situation évoquée ici, qui n’est pas sans lien avec la précédente. Plusieurs point de convergence et de différence relient en effet les deux témoignages que Luc écrit ici à la suite l’un de l’autre :

- l’homme dont se souciait le centurion n’était pas quelqu’un de sa parenté, mais un serviteur, et un serviteur parmi d’autres. Toute autre est la peine de la personne que rencontre Jésus ici : déjà veuve, cette femme se voit privée de plus de son fils unique

- Le serviteur dont se soucie le centurion n’est pas mort. Bien que malade, il est toujours en vie. Ici, c’est un fils que l’on porte en terre que Jésus croise sur Son chemin.

Voici pour les points de convergence. La différence majeure entre les deux situations se situent dans le processus qui va, dans les deux situations, conduire au miracle. Pour ce qui concerne la guérison du serviteur du centurion, c’est à lui qu’au départ, nous devons l’initiative de la démarche. Jésus n’a fait que répondre à la sollicitation qui Lui était adressée. Ici, c’est le Seigneur, voyant la peine immense et l’extrémité dans laquelle se trouve la veuve, qui prend l’initiative de prendre les choses en main. Il n’agit pas ici en réponse à la foi de la veuve, mais sur la seule base de Son autorité, ce qui faisait la force de la foi du centurion. La résurrection du fils de la veuve est, au plus haut niveau, la démonstration du témoignage de la foi rendu par le centurion.

Que ces deux témoignages nous donnent à nous aussi de pourvoir sans réserve nous confier pour tous nos besoins à Celui à qui, manifestement, appartient tout pouvoir !



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