jeudi 14 janvier 2010

Chapitre 6, versets 20 à 49 (4)


Un critère d’authenticité : v 43 à 45


Après l’amour et la prévention contre l’esprit de jugement, Jésus poursuit l’enseignement qu’Il donne à Ses disciples en leur donnant un critère par lequel ils pourront, parmi eux, reconnaître le vrai du faux, l’authentique de la copie. Il énonce pour se faire un principe tiré de la nature, principe vérifiable et constatable comme une vérité si évidente qu’il n’est nul besoin de la démontrer. Ce principe est que, en matière de production et de qualité, le fruit que donne un arbre révèle de manière indiscutable l’état de santé de l’arbre. Un arbre en bonne santé, dit Jésus, ne peut produire que des fruits à son image, un arbre malade de même. Autre vérité, énoncée de manière un peu différente mais qui lui ressemble, c’est que l’on reconnaît l’arbre au fruit. Il peut nous arriver dans notre ignorance de ne pas connaître l’identité d’un arbre que nous croisons sur notre chemin. Si l’observation de l’arbre ne nous dira rien, le fruit qu’il portera nous indiquera à coup sûr qui il est et comment il se nomme.

L’application de l’enseignement de Jésus dans le domaine spirituel saute aux yeux. Il arrivera que, dans le monde, beaucoup prétendront être quelque chose. Ce n’est pas aux paroles que les disciples devront juger de la véracité de ce qui est dit, mais au fruit. C’est ce qui sort de nous, dans les actes, les faits et les attitudes qui dit ce que nous sommes, et qui, donc, cautionne ou infirme le témoignage que nous nous rendons à nous-mêmes. Il est impossible que ce qui sort de nous soit autre chose que ce qui nous habite. L’authenticité d’une personne se trouve dans la concordance que l’on peut constater entre ce qu’elle dit et ce qu’elle est, ou ce qui émane d’elle.

En établissant ce critère, Jésus veut à la fois exercer le sens de notre discernement et nous mettre en garde. Nous ne devons pas prêter foi à l’apparence ou nous en tenir, en termes de jugement, à ce que nous entendons. Nous devons avoir le courage de vérifier dans les faits l’authenticité de toute affirmation. C’est sur le fondement de la cohérence, critère sur lequel Jésus n’hésitera pas à demander à Ses adversaires de L'éprouver, qu’Il demande que tout jugement soit formé : Jean 5,36.

Que Dieu nous rappelle qu’authenticité dans nos vies rime toujours avec vérité !

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