vendredi 15 janvier 2010

Chapitre 6, versets 20 à 49 (5)


2ème critère d’authenticité : v 46 à 49


Après le fruit, Jésus donne, pour terminer son discours, un second indicateur fiable de l’authenticité d’une vie de disciple. Cet indicateur est celui de la résistance et de la durabilité dont cette vie fait preuve dans la foi malgré les épreuves et l’adversité auxquelles elle est exposée. Cette résistance face aux éléments extérieurs déchaînés contre elle n’est pas le fruit du hasard. Elle ne s’explique , dit Jésus, que d’une seule manière : par l’enracinement de la vie de la personne dans la foi, enracinement qui est le fruit de la mise en pratique effective de la Parole entendue dans les actes.

En prenant pour exemple la façon dont une maison est construite, et les précautions prises ou leur absence pour en assurer la pérennité, Jésus met en lumière les principes cachés sur lesquels repose la solidité et la durabilité de la vie chrétienne :

1er principe : ce n’est pas ce qu’on voit qui est déterminant, mais ce qui est caché. Deux maison, comme deux vies, peuvent, sur le plan extérieur, tout à fait être identiques. Mais derrière l’apparence, l’une est ancrée sur des fondations solides, l’autre n’en possède pas. Ce qui fait la force de résistance dans la vie chrétienne n’est pas ce qui est visible au-dehors. C’est ce qui se trouve au plus profond du cœur, les vérités acquises faisant dans les faits partie intégrante de la vie de la personne

2ème principe : ce n’est pas dans les moments de facilité que l’on peut juger de la solidité d’une construction, mais dans l’adversité. Nous pouvons bien dire somme Pierre, quand tout va bien, que nous sommes prêts à suivre le Seigneur partout et jusqu’au bout. C’est lorsque les vents sont contraires que se vérifie la vérité de cette affirmation. Nous ne nous connaissons jamais réellement tant que nous ne sommes pas confrontés à la pression ou à la puissance d’une force ennemie ou contraire. Pour autant qu’elle soit difficile et désagréable, la confrontation à l’épreuve de la foi a un mérite : celui d’être pour nous et pour elle une heure de vérité.

Notre foi est-elle suffisamment solide et ancrée pour supporter la venue soudaine du malheur et de l’adversité dans notre vie : maladie grave, perte d’un être cher, persécution, catastrophe…

3ème principe : l’obéissance à Christ dans la vie est la preuve manifeste que nous avons fait de Lui le réel Seigneur de notre être. Sans l’obéissance, notre confession de foi orale est une contradiction, un mensonge à Son égard.

Que Dieu nous donne d’intégrer et de prendre pour règle, dans nos vies, les principes énoncés ici par Jésus à Ses disciples

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