lundi 7 décembre 2009

Chapitre 4, versets 31 à 37


Exorcisme dans la synagogue de Capernaüm


Si les contemporains de Jésus ne pouvaient spontanément croire à ce qu’Il affirmait être, il y a une catégorie d’êtres qui, confrontés à Lui, le confessèrent immédiatement : ce sont les esprits mauvais. Le contraste entre ce texte et le texte précédent est, à ce sujet, significatif. Il souligne en même temps de manière forte d’où venait l’autorité que l’on reconnaissait à la parole de Jésus. Nul ne peut dans ce monde avoir d’autorité spirituelle si elle ne lui pas été donnée par Dieu. Si l’autorité spirituelle est ce qui donne force de conviction, poids, crédit à nos paroles, le témoignage qui nous est rendu ici rappelle que c’est en fonction d’elle que nous sommes également connus dans le monde invisible : cf Job 1,6 à 9. Bien des hommes, comme le firent plus tard les fils de Scéva, revendiquent au nom de Jésus une autorité spirituelle abusive. Ils ne trompent qu’eux-mêmes, Satan et les esprits n’étant pas dupes de leur prétention : Actes 19,14 à 17.

La réaction de l’esprit impur dans la synagogue de Capernaüm nous dit en quoi la venue de Jésus dérangeait les puissances des ténèbres. Jusqu’à sa venue, en effet, quand bien même il y eut des hommes remarquables dans le peuple de Dieu, aucun d’entre eux n’avait la puissance suffisante pour mettre en péril leur hégémonie. Satan pouvait, comme il le dit à Dieu dans le livre de Job, assez tranquillement se promener sur la terre pour y faire ses affaires macabres : Job 1,7. Avec Jésus, ce temps d’insouciance est terminé. Quelqu’un est là dans l’humanité que Satan et ses démons ne peuvent mettre sous contrôle. C’est, comme le confesse le démon à la gloire de Jésus, le Saint de Dieu, celui en qui ne se trouve pas l’ombre d’un seul péché, aucun endroit dans lequel l’adversaire puisse avoir prise : Jean 14,30. Le nom de Jésus de Nazareth seul fait trembler les puissances des ténèbres.

Si le démon présent à la synagogue fait une confession exacte, Jésus refuse la provenance de l’hommage qui est rendu à Sa Personne. Louer Dieu, le Christ, ce n’est pas seulement dire des choses justes à leur sujet. C’est le faire dans des sentiments, avec un cœur et une vie qui L’honorent. Que Dieu, par l’Esprit qu’Il nous a donné, reçoive favorablement les paroles de nos bouches et les pensées et sentiments de nos cœurs : Psaume 19,15.

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