jeudi 26 novembre 2009

Chapitre 3, versets 23 à 38


Généalogie de Jésus


C’est par Joseph, son père adoptif, que Luc dresse la généalogie de Jésus qu’il fait remonter jusqu’à Adam, le premier homme, et Dieu, son Créateur. La raison de ce choix tient au fait que, sur le plan humain, c’est Joseph que l’on croyait être le père de Jésus. Jésus, dit Luc, était, à ce que ses voisins, ses contemporains pensaient, fils de Joseph.

Le fait pour Luc de rendre compte de la façon dont l’entourage de Jésus l’a perçu jusqu’à l’âge de trente ans n’est pas anodin. Il témoigne du fait évident que, si Jésus était Fils de Dieu, dans sa nature, rien, jusqu’à cet âge, mis à part l’homme parfait qu’il devait être, ne permettait à ceux qui le côtoyaient de le deviner. Le témoignage que rend Luc inscrit ainsi en faux toutes les descriptions fantaisistes que l’on trouve dans les évangiles apocryphes au sujet  des soi-disant miracles que Jésus aurait fait dans son enfance. C’est à l’heure voulue par le Père que le Fils révélera qui Il est au monde. Rien dans la période précédent cette heure, ne laissa, par un signe quelconque, voir à quiconque qui Jésus était réellement.

La remarque de Luc nous interroge aussi sur ce qui fait la marque de notre témoignage. Sans parole, sans acte inspirés par l’Esprit de Dieu, il est impossible à qui que ce soit de nos contemporains de découvrir également notre appartenance à Dieu. C’est ce que Dieu exprime, fait avec et au travers de nous qui atteste et manifeste ce que nous sommes en Lui. L’homme que nous sommes peut se distinguer par quelque vertu supérieure. On va alors se mettre à penser certaines choses sur nous, notre identité. Peut-être va-t-on nous trouver, sérieux, travailleur, bien éduqué, exemplaire et va-t-on attribuer cela à la famille de laquelle nous sommes issus, à l’éducation reçue… Ce que Dieu veut est qu’Il soit clairement établi pour tous que c’est par Lui que nous sommes ce que nous sommes. Pour cela, nous devons, comme Jésus, être prêt à entrer dans Ses œuvres, et ne pas avoir honte, non seulement d’être, mais encore de faire et de dire ce que Dieu désire que nous fassions et disions de Sa part pour être Ses témoins dans ce monde. C’est à Lui seul et à personne d’autre que la gloire de ce que nous sommes doit revenir !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire