Le Christ, fils et Seigneur de David
Les sadducéens affectionnant ce qui est biblique et explicable par la raison, Jésus va à Son tour leur poser une question en forme de dilemme qui va dans ce sens. Le but de Jésus par la question posée est d’aller au-delà du jeu en lui-même. Si, jamais, Jésus ne sera pris en défaut par les subtilités humaines, Son objectif n’est pas, dans la sorte de concours au plus malin dans lequel veulent L’entraîner Ses adversaires, d’être Celui qui marque le plus de points. Jésus poursuit d’autres buts. Il a comme objet, d’enseigner, d’éclairer, de manifester le fait que Sa parole est Parole de Dieu, que les vérités constitutives de Ses affirmations sur Lui-même sont celles de Dieu.
Son identité étant, au fond des choses, au cœur de la polémique entre Lui et Ses détracteurs, le meilleur sujet de réflexion auquel les inviter à cogiter n’était-il pas celui qui porte sur celle du Messie, telle que l’Ecriture en parle. Citant le verset 1 du psaume 110, Jésus demanda donc aux sadducéens, si préoccupés de faire concorder foi et raison, comment ils pensaient résoudre par ce moyen l’antinomie qui apparaissait dans ce texte quant à la double nature, humaine et divine, du Messie. Car, l’Ecriture le montre clairement : le Christ sera à la fois le fils et le Seigneur de David !
Les sadducéens eurent la bouche fermée : aucune espèce de justification raisonnable ne peut expliquer le Christ. Celui-ci ne peut être pris tel qu’Il est et se présente ou rejeter. Il n’est possible de L’accommoder d’aucune manière pour Le présenter au monde en une formule acceptable par la raison. Que Dieu nous donne de nous en souvenir aussi, nous qui, plus que partout ailleurs peut-être, devons être Ses témoins dans une société si cartésienne !
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