lundi 11 octobre 2010

Chapitre 22, versets 14 à 20

Institution de la Cène

Après avoir annoncé à multiples reprises aux apôtres que, montant à Jérusalem, il y allait pour être livré aux païens, souffrir et être tué, l’heure est venue pour Jésus de signifier de manière concrète le sens et la portée spirituelle du sacrifice qui allait être le Sien. S’il n’a en lui-même aucune vertu, le signe apparaît dans toute l’Ecriture comme étant, de la part de Dieu, le moyen par lequel la vérité qu’il illustre est à la fois expliquée et assimilée par celui qui y participe : la Pâque, la circoncision, le baptême, la Cène. La participation au signe est une façon que Dieu a voulue pour sceller de manière pratique, engagée l’adhésion de la personne à la réalité qu’il recouvre. Elle est une prise de position de laquelle nous sommes redevables à Dieu, Dieu étant, par le signe, celui qui nous appelle à entrer dans l’alliance que celui-ci exprime.

L’alliance nouvelle que Dieu initie, par Jésus-Christ, avec tous les hommes passant par la mort de Celui-ci, il était nécessaire que le signe qui la représente illustre le sacrifice consenti par le Seigneur pour la rendre opérante. Le signe institué ici, le pain rompu en souvenir du corps brisé du Seigneur pour notre péché, le sang versé en rappel de Sa mort nécessaire pour leur expiation, nous rappelle ainsi que, plus que la vie du Seigneur, Ses miracles, Ses discours et tous les autres signes qu’Il a pu démontrer tout au long de Son pèlerinage pour attester Sa messianité, Sa mort sur la croix, suivie de Sa résurrection, est et reste pour tous les temps le sommet de Son œuvre et le premier fait que nous avons à faire connaître au monde Le concernant : 1 Cor 2,2 ; 15,1 à 4.

S’il y a une chose de laquelle, chaque jour, nous devons témoigner et dont, en tant que chrétiens, nous devons nous souvenir, c’est que Jésus, le Fils de Dieu, est mort pour nos péchés et que, par Son corps brisé et Son sang versé, Dieu a fait alliance avec nous ! Jésus le rappelle clairement dans les quelques phrases qu’Il dit pour expliquer la symbolique du repas qu’Il prend avec les Siens : c’est pour vous que mon corps sera brisé et mon sang versé, et pour que vous vous en souveniez de manière permanente que J’institue maintenant ce repas : 1 Cor 11,23 à 26. Que ce fondamental de l’Evangile est et reste chaque jour au cœur de notre foi !

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