lundi 27 septembre 2010

Chapitre 21,1 à 4

L’offrande de la veuve :

Toujours dans le temple, Jésus observa les personnes qui s’approchaient du tronc pour y mettre leurs offrandes. Il vit d’abord plusieurs riches, puis, à leur suite, une pauvre veuve dont le don, en proportion, des sommes versées par les riches ne pouvait paraître que méprisable. A contrario de la valeur numérique de la somme versée par chacun, Jésus loua la richesse de l’offrande de la veuve, richesse qui, à Ses yeux, ne se mesure pas au montant de la somme du don fait, mais au prix, au sacrifice, au pourcentage que cette somme représente pour elle au regard du capital qu’elle possède. De la remarque de Jésus, on peut tirer plusieurs applications qui, près de vingt siècles plus tard, ont toujours valeur de directives pour nous :

1. la 1ère est que l’exercice de la piété est inséparable du don, et, en particulier, de l’offrande de notre richesse ou, du moins, d’une partie de notre capital pour Dieu et Ses causes. De même que, dans le monde, les incroyants investissent avec naturel dans ce pour quoi ils vivent et croient, il devrait être de la même logique et évidence de voir les croyants investir leur argent pour la cause de Celui qui est, à leur yeux, au-delà de tout. La joie ou la réticence que nous montrons à donner à la cause de Dieu est un révélateur du degré de valeur et de préciosité qu’a Dieu pour notre cœur.

2. La seconde est que, plus que devant les hommes, c’est d’abord devant Dieu que nous faisons notre don. Comme Jésus observa ceux qui donnaient, Dieu voit, regarde et soupèse la valeur, le poids qu’a le don que chacun fait. Nous pouvons, comme tentèrent de le faire Ananias et Saphira : Actes 5,1 à 11, tromper les hommes par l’apparence. Mais nous ne pouvons tromper Dieu qui évalue à leur juste mesure nos intentions. C’est à Lui seul que Dieu veut que nous donnions. Toute autre motivation ne peut que nous condamner face à Son jugement

3. Dieu aime celui qui donne sans contrainte et avec joie : 2 Cor 9,7. Non seulement le don que nous faisons pour la cause de Dieu est sans valeur s’il n’est pas l’expression d’une juste motivation, mais, il l’est également s’il est fait à contrecœur. Le don réel ne peut être que l’expression de l’amour, l’exemple nous ayant été donné par Dieu Lui-même en Jésus-Christ : Jean 3,16 ; 1 Jean 3,16.

4. C’est à la mesure de ce qu’il nous coûte réellement que s’estime la valeur d’un don, non à sa valeur numérique. Même 95% de la richesse d’un homme peut encore être du domaine du superflu pour lui. Par contre un rien peut parfois représenter le tout de ce que quelqu’un possède !

Que Dieu nous donne dans ce domaine, comme en d’autres qui nous semblent peut-être bien terre à terre, de faire œuvre réellement spirituelle : 1 Cor 10,31.

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